A propos de Janet Guinaudeau

Je suis Janet Guinaudeau, fondatrice et directrice d’Espace Investissement. 

Ma vocation est animée par une créativité débordante, le goût du travail bien fait et le sens aigu du détail. Je mets ces capacités au service de projets de restauration et de transformation de bâtiments chargés d’un passé que je transforme en lieux d’habitation d’exception. Oui, j’aime raconter une histoire à travers la rénovation d’un édifice et cela guide son accomplissement jusqu’au bout. 

Fière de faire ce métier et passionnée, je mesure ma chance. Même si cette chance, je me la suis créée. Ma réussite, je la dois aux valeurs puisées dans mon héritage familial, mais aussi à des débuts professionnels insoupçonnés et à ces traits de caractère qui font ma personnalité. Pour cerner la philosophie d’Espace Investissement, il faut avoir connaissance, à travers ces lignes, de la singularité de mon parcours.

Une enfance au cœur du bocage vendéen

Je suis originaire de Vendée, précisément de la région des Herbiers, immanquablement rattachée au Puy du Fou et au bassin industriel vendéen. Fille d’exploitants agricoles, mes racines sont bien ancrées dans la terre et dans ce bassin d’emploi qui ne connaît pas la crise.

Entourée de mes frères et sœurs, je reçois une éducation assez stricte avec les valeurs fortes du travail. Malgré ce que représentait la charge d’un métier agricole et 6 enfants à élever, ma mère a toujours tenu impeccablement la maison. Excellente cuisinière, c’est sûrement de là que me vient ce goût pour les bonnes choses. 

Cette origine terrienne ne m’empêche pas d’être une enfant pleine d’imagination et de créativité. D’ailleurs, ce sont des traits communs à l’ensemble de ma fratrie. Peut-être tenons-nous cela de notre père, inventeur de génie (sans le savoir) d’un outil agricole révolutionnaire il y a 50 ans, et qui aurait fait de lui un millionnaire aujourd’hui. Mais à l’époque, il a troqué son invention contre un engin agricole !

Mon parcours scolaire a été chaotique : je ne rentrais pas dans le moule ! J’étais de ces enfants dont, malheureusement, les enseignants se demandaient ce qu’ils allaient bien pouvoir faire…

C’est un peu plus tard, lors de mes jobs d’été, que naît mon âme d’entrepreneure. Au sein de l’entreprise de fabrication de chaussures de mon grand-oncle, je découvre ce monde fascinant, le sens de l’engagement, le management, l’écoute…

De la coiffeuse à l’agent commercial en immobilier de défiscalisation : le tournant

Expérience capillaire…

Je vais vous en mettre plein la vue : j’ai fait HEC, entendez «Haute École de Coiffure» !

La coiffure s’est imposée à moi pour son côté artistique et créatif. Surtout, je ne pouvais pas continuer dans un cursus scolaire qui n’était pas fait pour moi. Même si j’ai un tempérament qui décoiffe, dans ce métier, il ne faut pas qu’un cheveu dépasse : précision et détail du coup de peigne sont de mise.

Pourtant, bien vite, je sens poindre à nouveau l’ennui intellectuel comme celui que je ressentais sur les bancs de l’école…

Fin 1986, c’est le début des premiers dispositifs de défiscalisation et la loi Méhaignerie est votée. Par le biais d’amis, j’entends parler d’une société qui cherche des commerciaux en produits immobiliers de défiscalisation. Je reçois donc une formation et je me lance. 

… puis bifurcation immobilière…

Nous sommes en 1988. J’ai près de 25 ans. Je ne quitte pas mon métier de coiffeuse, car j’ai besoin de confirmer que je prends la bonne direction. Alors, je travaille d’arrache pied en menant de front 2 emplois. La journée, c’est bigoudis, coupes et brushings au salon de coiffure. J’intercale mon travail de commerciale le matin très tôt avant d’embaucher et jusqu’à très tard après ma journée capillaire. 

Rapidement, dans ce nouveau job, mes facultés relationnelles font mouche et m’amènent à devenir manager d’équipe. L’aventure dans la coiffure peut alors s’arrêter et je me consacre pleinement à mon activité commerciale.

… avec des rebondissements

Assez vite repérée par un chasseur de tête, on me propose de me former pendant 6 mois sur Paris pour devenir gestionnaire de patrimoine : j’accepte et je fonce, avide de nouvelles connaissances pour nourrir ce cerveau qui a soif d’apprendre.

En 1990, avec celui qui était mon mari à l’époque, nous ouvrons une agence reliée à une société de gestion patrimoniale. Cette dernière finit par faire faillite après s’être développée à une vitesse fulgurante. 

La période n’est pas confortable : un couple licencié économique avec un jeune enfant à l’époque, le tableau n’est pas idyllique. L’expression « traverser une période de vaches maigres » prend tout son sens. Mais j’ai cette capacité à rebondir, l’optimisme fait partie de mon ADN. 

Nous créons ainsi notre cabinet indépendant de gestion de patrimoine spécialisé en immobilier à Poitiers. Nous sommes en 1992. 

Un tempérament de battante et le sens du contact

Ma force réside aussi dans mon caractère : d’un naturel jovial et dynamique, j’ai cet enthousiasme communicatif qui forge ma personnalité. 

Je m’intéresse aux gens, j’aime les aventures humaines : quand je m’engage, c’est à fond. J’ai cette faculté à regarder au-delà du premier obstacle qui se présente à moi. 

En 1998, quand il s’agit d’accompagner un lauréat du concours Lépine, rencontré complètement par hasard dans la rue, je n’hésite pas à m’investir et à lever des fonds qui le mènent à être lauréat du concours de l’ANVAR. 

J’aide également des proches de mon entourage amical qui connaissent ma rigueur et ma détermination quand il s’agit d’aller au bout d’un projet. Je les accompagne et les conseille dans la stratégie et le management. Ils savent compter sur mon engouement et mes capacités d’adaptation. 

Ne reculant devant rien, j’adhère pleinement à l’adage de Nietzsche pour évoquer toutes ces expériences formatrices : «Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts» !

Un coup de cœur pour La Rochelle

Basée à Poitiers, je venais régulièrement avec ma famille à La Rochelle et sur l’île de Ré profiter des week-ends et me ressourcer. La région me plaisait. Je me souviens parfaitement de ce week-end de Pâques 1998 où le temps pluvieux en continu n’avait pas terni une seconde les bienfaits du séjour. Il s’est alors imposé l’idée que si la ville savait me plaire sous la pluie, alors elle me conviendrait encore mieux sous le soleil ! 

Le 13 août 1998, je m’installe personnellement et professionnellement à La Rochelle. Jamais cette petite ville, qui a tout d’une grande, ne m’a ennuyée. Je vante par monts et par vaux ses nombreux atouts et son dynamisme à taille humaine. Je me sens privilégiée de vivre ici. 

À cette époque, je fais régulièrement le constat que les biens immobiliers proposés à mes clients ne rentrent pas dans la vision que je me fais de la qualité. L’idée germe petit à petit…

Espace Investissement : l’aboutissement d’un itinéraire atypique

Les débuts difficiles

En 2000, je crée ma société avec l’idée de restaurer des bâtisses historiques situées en cœur de ville. Mon ambition est de les remettre au goût du jour, d’en conserver les éléments architecturaux forts et de les transformer en lieux d’habitation de grande qualité : leur donner une nouvelle vie, en somme.

Je l’avoue, c’était un pari audacieux. Entièrement autodidacte et curieuse insatiable, j’ai tout appris sur le terrain. Pourtant, s’imposer dans un monde masculin s’est révélé sportif au début. Je savais que j’étais attendue au tournant. 

J’ai donc placé la barre très haut et fait valoir mon niveau d’exigence pour le travail bien fait qui me caractérise. C’est bien par cet angle que j’ai su fédérer l’ensemble des partenaires avec qui j’ai décidé de travailler. Cela a pris du temps mais tous ont adhéré à ce mode de fonctionnement basé sur la qualité et l’excellence.

Une vision et une détermination comme fondement

Dans ce métier, ma créativité peut être poussée à l’extrême et c’est bien cela qui me nourrit. Je m’investis dans la conception de chaque projet, aussi bien en ce qui concerne le remodelage des intérieurs que les aménagements extérieurs environnants. 

Dès mon premier contact avec une bâtisse à réhabiliter, je peux instinctivement avoir la projection d’une vision finie, les détails sont source d’inspiration. Au premier regard, j’ai cette intuition qui m’amène à créer une histoire et à la raconter à travers les transformations architecturales.

Des arrondis de fenêtres me rappellent la marque Pierre Cardin. À d’autres endroits, je m’envole au Costa Rica en projetant des terrasses aériennes telles des cabanes dans les arbres. Certains diront que je suis perchée ? C’est un grand oui  ! Et je l’assume. Néanmoins, je cherche toujours à maintenir ou restituer les caractéristiques d’origine d’un bâtiment, à respecter son âme.

Ma liberté créative peut m’emmener vers des contrées lointaines mais mon degré d’exigence recentre chaque étape de la réalisation jusque dans ses moindres recoins.

Les fruits du travail récoltés à partir de 2008

Au fil du temps, la toile Espace Investissement s’est tissée sur le territoire du Grand Ouest et s’est étoffée d’une équipe consistante de collaborateurs aux talents multiples. 

La spécificité de chacun des professionnels des différents services de l’entreprise permet de mener à bien des projets complets : de la recherche de biens à l’engagement et au suivi des travaux, en passant par l’élaboration du montage financier de projets haut de gamme et leur commercialisation, chacun apporte sa pierre à l’édifice.

Concernant les partenaires, je ne travaille qu’avec des entreprises locales aux compétences reconnues dans leur domaine.

Le dénominateur commun de tous ces collaborateurs réside dans l’adhésion aux valeurs qui sont les miennes : l’exigence d’un travail bien fait et la culture du goût de l’excellence.

Identité et signature fortes

Désormais, on reconnaît le style Espace Investissement, la signature Janet Guinaudeau. Combiner l’authenticité du traditionnel avec la modernité du très contemporain aboutit à un produit intemporel et, comme j’aime à le dire, à du beau pour longtemps.
Les contraintes quasi obligatoires que l’on rencontre dans tout projet représentent pour moi une stimulation et l’opportunité d’être encore plus créative.

Espace Investissement a reçu plusieurs trophées et distinctions ces dernières années. Ces victoires représentent une reconnaissance par mes pairs d’un travail qui est le fruit de toute une équipe.

Portée par cette valorisation, j’en viens à éprouver un sentiment d’utilité. Je compte poursuivre cette vision de la qualité et de l’excellence pour la satisfaction des clients qui nous font confiance.

L’entreprise Espace Investissement résulte finalement de cette trajectoire atypique et d’un ensemble de valeurs profondes auxquelles je suis très attachée.